Machiavel



Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes.

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jeudi 26 mai 2016

Lloyd Mallan sur les soi-disant ICBM soviétiques IV

La publication du Ministère de la Défense citait le Ministre-Adjoint de la Défense, Donald Quarles :

                « Cela prend plusieurs années pour produire un nouveau système d’armement tel que le bombardier B-52. Le problème du missile balistique est encore plus complexe et prend encore plus de temps à cause des épineux problèmes techniques qui doivent être résolus. La taille même de l’équipement et les centres d’essai ajoute aux difficultés. D’après notre expérience, il faut beaucoup de temps entre les premiers tirs d’essai et des armes pleinement opérationnelles. Nous n’avons aucune raison de croire que c’est différent pour eux (les Russes). » Les italiques sont de mon fait.

La chronologie de comment le Kremlin (avec l’aide non intentionnelle de la presse américaine et des restrictions de sécurité de notre gouvernement) a bâti une image terrifiante de superpuissance capable de conquérir le monde avec ses missiles et bombes à hydrogène pourrait remplir plusieurs volumes. Mais je vais tenter de la présenter sous une forme concise – car elle est non seulement fascinante mais également très instructive.

                26 août 1957 (déjà vu) : TASS annonce un ICBM russe de longue portée et grande précision.

                4 octobre 1957 : Les Russes lancent Spoutnik I, le premier satellite de la Terre fabriqué par l’homme. Ils disent que l’ICBM a rendu cela possible.

                3 novembre 1957 : Spoutnik II est lancé avec la chienne Laïka, d’après les Russes. Ce satellite est censé être beaucoup plus lourd que le premier, « prouvant » que leur ICBM est une arme redoutable.

                15 mai 1958 : Spoutnik III est lancé, pesant 1.327 kg – ou plus de quinze fois le poids de Spoutnik I (83 kg) et plus de deux fois et demie celui de Spoutnik II (508 kg). En un court laps de temps de huit mois, les Russes ont comme par magie multiplié la capacité de leurs ICBM « opérationnels. » NdA : J’étais en Union Soviétique depuis un mois quand j’ai appris à Odessa le lancement de Spoutnik III. Je ne pus croire son poids : à ce moment j’avais observé trop d’aspects, tous primitifs et inférieurs, de l’ingénierie russe en termes de technologie spatiale. Mais un miracle encore plus grand devait encore se produire.

                2 janvier 1959 : Les Soviétiques annoncent le lancement de Lunik I, la première sonde spatiale à passer près de la Lune et à se placer en orbite autour du Soleil. Le dernier étage de la fusée qui a propulsé Lunik I dans le cosmos, d’après les Russes, pesait 1.472 kg – sans le carburant ! […] Personne – absolument personne – dans le monde libre n’a pu capter les signaux radio émis par Lunik I. Et la plupart des stations de pistage professionnelles, avec leur équipement ultramoderne, essayaient de les repérer. Dans le même temps en Union Soviétique, n’importe quel membre d’un club radio amateur pouvait entendre les signaux 5 sur 5 – c’est en tout cas ce qu’affirmait l’agence de presse TASS.

                7 janvier 1960 : les Soviétiques annoncent aux navires la fermeture d’une zone 116.500 km2 au milieu de l’océan Pacifique, à 400 miles nautiques au sud des îles Johnston, une possession américaine. L’objectif annoncé est soi-disant des tirs d’essai de missiles balistiques de très longue portée. […]

                21 janvier 1960 : les Russes disent que leur première fusée tirée dans le Pacifique a effectué 12.500 km, le tiers de la circonférence terrestre à l’équateur, et a frappé à moins de 1,9 km de sa cible. […] Une précision de moins de 2 km  était incroyable pour un ICBM à cette époque, si elle était même possible. Les Russes, bien évidemment, n’avaient pas annoncé à l’avance la cible choisie. […]

                15 septembre 1961 : Lors d’une série d’essais vers le milieu de l’océan Pacifique, les Russes annoncent que leurs missiles ont non seulement voyagé sur 12.000 km mais sont tombés à moins d’un km de leur cible ! (C’est vraiment un exploit – si c’est vrai.) Là encore, en un court laps de temps, la race soviétique de super-scientifiques a réussi à accomplir l’impossible : ils ont amélioré le système de guidage de leurs ICBM par un facteur de plus de trois en un an et sept mois. […]

                L’image de la supériorité russe en termes de missiles à longue portée était désormais bien établie dans l’esprit de la plupart des gens partout – sauf chez ceux qui travaillaient dans ce domaine. […] …le document précédemment classifié [auquel l’auteur a eu accès, NdT] contenait un rapport et une description par l’équipage d’un avion de la Marine volant plus ou moins dans la zone de l’océan fermée par Russes. Ils observèrent un étrange phénomène – une flamme soudaine et de la fumée provenant d’un bâtiment de surface au loin. Puis un objet s’éleva de la fumée, avec toujours des flammes en bout de l’appareil. Leur rapport décrit ceci comme étant incontestablement une fusée ou un missile lancé depuis un navire. Leur QG vérifia le rapport. La fusée ou missile n’était pas à nous. Elle semblait être dans la zone cible des Soviétiques.
                …Peut-être suis-je trop empressé à tirer cette conclusion, mais au vu de ce rapport de l’équipage de la Marine je suis convaincu que les Soviétiques, dans le but de rendre perceptibles par notre équipement de pistage leurs essais d’ICBM « longue portée, » ont simplement tiré des fusées de moyenne portée dans la zone de test à partir de bâtiments de surface installé le long de la périphérie de la zone.

                Le reste de la chronologie est décevant. Les Soviétiques continuèrent à lancer des satellites et sondes spatiales « toujours plus grands et lourds » afin d’établir une solide image de puissance militaire – alors que dans le même temps ils clamaient que leurs « exploits spatiaux » étaient effectués au nom de la paix. […]

samedi 21 mai 2016

Lloyd Mallan sur les soi-disant ICBM soviétiques III

                Le 26 août 1957, l’agence de presse officielle soviétique, TASS, annonça que la Russie avait lancé avec succès un ICBM à une hauteur sans précédent  et que cet ICBM avait frappé en plein cœur de la zone cible. Aucun détail ne fut donné, mais dans une déclaration assez générale TASS dit que ce succès du missile russe prouvait qu’aucun endroit sur Terre n’était hors de portée des ICBM et qu’à partir de ce jour-là les forces aériennes stratégiques étaient devenues obsolètes. TASS faisait bien entendu référence aux bombardiers de l’US Strategic Air Command qui avaient réussi jusque-là à contenir l’URSS, empêchant le Kremlin d’effectuer des manœuvres agressives au-delà du rideau de fer, à travers le Proche-Orient et l’Europe.

                Quatre ans et six jours plus tôt, le 20 août 1953, l’URSS avait annoncé l’explosion d’une bombe H pour la première fois. Georgyi Malenkov déclara au monde que : « Les USA ne détiennent plus un monopole sur les bombes à hydrogène. » Cela fit trembler les peuples du monde et surtout les USA. Sauf que, comme nombre d’autres exagérations scientifiques de l’URSS, l’explosion d’une arme thermonucléaire ne signifie pas qu’une bombe H livrable était disponible. Mais les Soviétiques firent croire que c’était le cas. […] Pourtant, au moins deux ans avant que les États-Unis, avec toute leur technologie avancée et leur génie en matière d’ingénierie, n’aient été capables de fabriquer une bombe H petite et suffisamment légère pour être transportée dans le nez d’un missile, l’Union Soviétique avança qu’elle avait fait exploser une arme thermonucléaire – du premier coup !
                
                Encore plus incroyable est le fait que personne ne mit en doute la parole du Kremlin. […]
                
                L’enchaînement des événements par les communistes se poursuivit dans l’ère des ICBM. D’abord les Russes acquirent une bombe H – puis l’ICBM pour l’envoyer. Ils ont aussi « battu » les USA, tout du moins verbalement, de plus de deux ans dans le lancement « réussi » d’un ICBM. Mais il n’y a pas eu de preuve réelle qu’ils avaient lancé un missile sur des distances transcontinentales. Nos radars le long de la frontière turco-soviétique avaient observé quelques essais de fusées mais les plus longs trajets couverts par ceux-ci ne dépassaient pas 4.800 km. La plupart des vols se comptaient en centaines de km. […] En d’autres termes, à l’époque, il n’y avait aucun moyen de déterminer si les radars captaient un missile longue portée en vol ou une coquille vide lancée devant eux afin de rendre la nouvelle d’un ICBM russe plus crédible. De plus, personne hors de la Russie ne pouvait prouver la précision du « missile, » vu que la zone cible n’avait pas été donnée à l’avance.

[…]

                …le président Eisenhower attendit le 7 novembre, anniversaire de la révolution bolchévique, pour apparaître à la télévision avec le nez en forme de cône de l’ICBM récupéré dans l’océan et annoncer que les scientifiques des USA avaient résolu le problème de réentrée [dans l’atmosphère]. C’était un problème que beaucoup de scientifiques pensaient insoluble.
                Dans le même temps, en revanche, les Russes avaient lancé deux spoutniks et le monde était préparé à croire qu’ils étaient capables de résoudre tous les problèmes associés aux sciences aérospatiales. Il était accepté qu’ils avaient déjà perfectionné les missiles balistiques aptes à la réentrée et une bombe H livrable par missile… La question que presque personne ne semble poser à cette époque est : Les Soviétiques mentent-ils à propos de leurs ICBM ?
                L’existence de cet ICBM était tellement prise pour argent comptant que quand les Russes firent défiler une fusée allemande V-2 dans les rues de Moscou pour célébrer leur révolution bolchévique, United Press envoya l’histoire suivante aux USA :
                « Moscou, 7 novembre 1957. L’Union Soviétique en ce jour a présenté pour la première fois une fusée officiellement identifiée comme un missile balistique intercontinental. Le missile de 23 m de long faisait partie d’un des multiples armes secrètes à base de fusées mises en avant sur la Place Rouge au cours des cérémonies commémorant le 40ème anniversaire de la révolution bolchévique.
« L’agence de presse officielle soviétique TASS a identifié cette énorme fusée comme étant un ICBM. Les observateurs militaires occidentaux qui l’ont vue croyaient précédemment que c’était juste un missile de moyenne portée. TASS n’est pas entrée dans les détails. »
                Les « observateurs militaires occidentaux » avaient, bien évidemment, raison. La fusée paradée était bien de moyenne portée : environ 1.000 km. Mais cela n’a pas empêché l’agence de presse officielle soviétique de mentir pour entretenir le mythe florissant du puissant arsenal russe composé de missiles géants.

[…]

                Les deux reporters [James Preston, The New York Times, et Henry Shapiro, United Press, interviewèrent Khrouchtchev à l’automne 1957] crurent que Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev [à propos de l’existence d’un ICBM russe à tête nucléaire pouvant frapper n’importe où dans le monde] disait la vérité et écrivirent de longs articles qui parurent en première page de journaux à travers les USA. Pourtant au moment de ces interviews les avions espions U-2 scannaient l’URSS depuis plus de deux ans et demi et, selon un Conseiller Spéciale du Ministre de la Défense d’une période encore plus tardive, Oliver M. Gale, aucune preuve ne fut découverte d’une quelconque base de lancement d’ICBM ! […] Pourquoi cette information n’a pas été rendue publique après que le programme des avions U-2 a été divulgué reste pour moi incompréhensible – peut-être est-ce également le cas pour vous. Car la suppression de cette information n’a fait que laisser quartier libre aux soviétiques pour renforcer leur image d’une grande puissance en termes de missiles qui pouvait dominer le monde. Autant que je sache, c’est la première fois que cette information est révélée au peuple américain.


[…]

SATAN-2 - Flagrante Propagande

La dernière nouvelle en termes d'armes nucléaires est le missile SATAN-2 soi-disant développé par les Russes.

http://www.nouvelordremondial.cc/2016/05/13/le-missile-nucleaire-russe-satan-2-est-capable-deradiquer-la-france-en-une-fraction-de-seconde/

"Il s’agit d’un missile nucléaire si puissant qu’il serait capable de détruire un pays de la taille de la France en une fraction de secondes."

Le lecteur devrait maintenant savoir que les gouvernements de servent de propagande parce qu'ils n'ont plus que cela à leur portée pour maintenir la population dans l'ordre.
Depuis la 2ème guerre mondiale les deux blocs nous ont inondé de mensonges sur leurs soi-disant exploits, comme l'a très bien montré Lloyd Mallan avec l'URSS (un auteur rigoureux mais patriotique et qui a donc vu la paille mais a raté la poutre).


Un tel missile pouvant détruire un pays comme la France ne serait plus juste un missile mais devrait être un ensemble de têtes nucléaires INDÉPENDAMMENT GUIDÉES et INDÉPENDAMMENT PROPULSÉES. Le fait qu'il soit mirvable (les têtes se séparant à l'arrivée pour maximiser les dégâts et échapper aux contre-mesures) ne suffirait pas: il faudrait que chaque tête puisse séparément viser par exemple Paris, Lyon, Marseilles, Bordeaux, etc... Chacune devrait donc être guidée ET propulsée de manière autonome. Ce n'est donc pas un missile qu'il faudrait mais un faisceau, autant de missiles qu'il y a de cibles.

Et une explosion de la taille requise par une seule tête est tout simplement un mensonge pur et simple. S'ils l'avaient testé on le saurait!

Tout ceci est de la propagande éhontée.

Menteurs un jour, menteurs toujours.

mardi 17 mai 2016

Lloyd Mallan sur les soi-disant ICBM soviétiques II

…nous discutions à l’origine de l’inefficacité des Missiles Sol-Air (MSA) fabriqués par les Russes et déployés au Nord Vietnam. Ces armes de défense aérienne suivent un « fil » invisible ou un rayon radar après que le rayon a été renvoyé par la surface d’un aéronef. À la fin 1965, plus de 150 MSA russes avaient été lancés contre des aéronefs américains : seuls neuf ont atteint leur cible. Le taux de « réussite » était encore pire à l’été 1966. Nos pilots avaient appris comment éviter les SMA en plongeant en-dessous d’eux lors de leur approche ou en volant bas vers une cible permettant de perturber le système de guidage radar – qui percevrait un tas d’objets dans le paysage et les confondrait avec les avions.
                Un exemple parfait de l’inefficacité des MSA soviétiques a eu lieu le 17 juin 1966. Trois F-100 Super Sabre de l’Armée de l’Air US attaquaient des cibles près de Vinh, à environ 260 km à l’intérieur du Vietnam Nord. Trois MSA furent lancés dans leur direction. Les pilotes des F-100 plongèrent sous les missiles soviétiques et, à l’aide du plus petit missile américain Bullpup GAM-83 – également un missile suivant un rayon, de l’air au sol – détruisirent les camions radar qui guidaient les MSA. Les missiles russes explosèrent sans faire de dégâts 300 m au-dessus des pilotes des F-100.
                Les MSA sont l’une des principales attractions des parades soviétiques lors des jours fériés depuis des années. L’agence de presse russe, TASS, en disait ceci : « Ils sont capables d’atteindre tous les types d’avions modernes volant à n’importe quelle altitude et à n’importe quelle vitesse. »
                Il faut ajouter que le F-100 Super Sabre, bien qu’il soit un bon engin, n’est plus considéré comme moderne par l’Armée de l’Air US. En fait, il est obsolète selon les standards actuels.
                Si l’Union Soviétique ne peut concevoir des MSA de courte portée avec une précision mortelle intégrée, comment peuvent-ils produire des ICBM de longue portée des centaines de fois plus difficiles à guider ?
                Historiquement, le MSA M-2 russe est en vérité le MSA « Rhine Maiden » [Vierge du Rhin] allemand. Les « concepteurs » soviétiques prirent simplement les schémas allemands datant des années 1940, et essayèrent de les moderniser afin de produire leurs MSA. Ils firent la même chose avec d’autres fusées qui avaient été conçues par des ingénieurs allemands forcés de travailler avec les nazis, y compris une conception rudimentaire pour un ICBM avec lequel Hitler espérait bombarder l’Amérique.
                Le nec plus ultra en termes de fusées a fait du chemin depuis le temps. Les soviétiques ont-ils suivi le rythme du progrès ? Dans une moindre mesure, cela reste possible. Dans une large mesure, ils n’auraient pas pu. Car ils attendent toujours qu’un autre pays, souvent les USA, ait produit un nouveau concept qui fait ses preuves – puis ils le copient, s’ils arrivent à mendier, acheter, ou voler les plans. À l’évidence, c’est la manière la meilleur marché de faire les choses : vous laissez une autre nation dépenser d’énormes sommes d’argent en R&D pour un nouveau produit – que ce soit un système d’armement militaire ou une automobile –  puis vous le récupérez.
                Un hic majeur dans le cas des systèmes d’armement est que les USA ne sont pas près de fournir les schémas d’ingénierie et les données techniques de ses derniers missiles et fusées spatiales. Cependant, suffisamment d’informations – photographies, diagrammes schématiques, et discussions – apparaissent ouvertement dans des revues sur les techniques aérospatiales pour donner aux Russes assez d’indices les pointant dans la bonne direction. Dans le pire des cas, ils peuvent copier les configurations externes des missiles américains. Ce qu’ils ont souvent fait pour mettre en avant des modèles d’expositions pour leurs parades. L’ICBM Minuteman en est un exemple. Le missile balistique Polaris en est un autre. Parfois ils copient les mauvaises choses, comme les missiles Redstone et Jupiter – tous deux obsolètes et éliminés du stock de l’armée US. Pourtant des versions mises à jour de ces deux derniers missiles ont été fièrement exhibées dans les rues de Moscou lors de la célébration du 1er mai 1965.
                En dépit de tout ceci, les Soviétiques ont réussi à bâtir un mythe indétrônable de supériorité en termes de puissance de missiles. Ils furent aidés dans l’établissement de ce mythe, dans une large mesure, par la presse américaine. À un moment, il n’y a pas si longtemps, la nouvelle la plus importante aux USA fut celle de « l’écart des missiles. » D’après cette information, qui atteint son paroxysme sous l’administration Eisenhower, les USA traînaient loin derrière la Russie en termes de puissance de missiles. L’écart était tellement prononcé, selon le journaliste de Washington Joseph Alsop, que l’URSS disposait de 500 ICBM avec de dévastatrices têtes thermonucléaires installés sur des rampes de lancement, leurs systèmes de guidage fixés sur des cibles aux États-Unis.
                L’histoire causa une telle peur que des enquêtes furent diligentées par le Congrès afin de déterminer ce que l’Amérique devait faire afin de  rattraper cet écart et prendre la tête de la puissance en termes de missiles avant qu’il ne soit trop tard. Des officiers militaires de haut rang furent forcés de s’éloigner de tâches importantes dans le but de témoigner dans ces commissions.
                Un écart de missiles en faveur des Russes ? Rien n’aurait pu être plus éloigné de la vérité. Il y a quelques années de ça j’ai eu l’occasion d’interviewer Mr. Oliver M. Gale par téléphone. Gale avait été Conseiller Spécial du Ministre de la Défense Thomas S. Gates, Jr. Je lui posai la question à propos du soi-disant « écart des missiles. » Voilà sa réponse :
                « Vous pouvez comprendre comment nous nous sommes sentis au Ministère de la Défense quand les journalistes défaitistes racontaient que l’URSS avait 500 ICBM prêt à nous tomber dessus – quand nous savions que nos U-2 ne pouvaient trouver aucune base de missiles. Et ils survolaient souvent la Russie. »
[…]
                Il n’y a par conséquent pas eu « d’écart de missiles. » Tout du moins pas d’écart en faveur des Russes. Alors comment ont-ils réussi á convaincre le monde – la presse américaine, le public, et le Congrès inclus – de leur géniale supériorité dans ce domaine ? La chronologie expliquant comment on en est arrivé là est fascinante.

[…]

[Les passages en gras sont le fait du traducteur]

mercredi 11 mai 2016

Site et chaîne YT d'Evrard

Sur l'arnaque nucléaire, pas mal de détails plus une vidéo.

http://mensonges.fr/bombe/bombe.html

SOMMAIRE
1 + Comment fonctionnerait en théorie, une bombe atomique?
2 + Une bombe atomique ne pourrait pas fonctionner.
3 + Une bombe atomique ne pourrait pas exploser
4 + D’où vient toute cette fumée ?
5 + Les explosions atomiques... ne sont pas atomiques!
6 + Images truquées.
7 + Autres mensonges atomiques.
8 + Il n'y a pas eu de bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki
9 + Pourquoi ce mensonge?
10 + Liens vers d'autres sites


Site de Jean Pierre Poulin

Sur l'arnaque nucléaire et l'utilisation de napalm à Hiroshima et Nagasaki :

http://www.jeanpierrepoulin.com/bombe_atomique_mensonge.html